Maurice Poignat, dans son histoire du "Val de Sèvre" résume bien l'aspect légendaire, en s'interrogeant s'il convenait d'apparenter la patronne des bergers aux "femmes pédauques munies de pieds d'oie et qui, saintes, reines ou fées appartiennent, telle Mélusine, à la mythologie du Moyen Age."
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D'autres ouvrages, s'appuyant sur l'absence totale d'écrits concernant certains lieux saints, évoquent l'hypothèse de la "christianisation" des lieux de cultes celtiques, sources, rochers ou mégalithes, par leur sanctification. Cette civilisation, largement présente à Bougon, a également laissé des traces proches de Ste Néomaye à Pierre Levée, sur l'autre versant de la Sèvre et d'une manière plus symptomatique par un lieu maudit à la Pierre au Diable près de Souvigné, autre forme de réaction de l'Eglise face à la persistance de certains lieux de culte paiens. Quoiqu'il en soit, le site de Ste Néomaye devint un lieu de pélerinage, ce qui contribua au développement des foires.
La sainte est également vénérée
en Haut-Poitou dans la Vienne à Lésigny-sur-Creuse (statue), à Scorbé-Clairvaux (statue et vitrail), à Neuville de Poitou (statue), à Thuré (statue), au prieuré de Fontaine St Martin près de Gençay, à la Villedieu du Clain, à Sambin dans le Loir et Cher (statue) et à Lerné
en Indre et Loire. |