Histoire du Village: du XIIIème au XVIIIème Siècle
A l'avènement du XIIIè siècle, Hugues VII, fut le premier seigneur du lieu, historiquement identifié. Il était issu de l'illustre famille de Bauçay, et serait de la lignée de la sainte. Il tenait son titre de sa femme Arsande qu'il épousa en 1210.
Un château fort qualifié de "très beau castel de garde, avec chatellerie de grande étendue et spacieuse" couronna les rochers qui surplombent la Sèvre, et le bourg s'entoura d'enceintes.
Cela n'empêcha pas la Seignerie de passer de mains en mains, et de familles en familles au gré des héritages, des ventes, et des guerres, dont la guerre de cent ans.
De ce château, il ne subsiste plus aujourd'hui qu'une tour carrée, quelques dizaines de mètres de douves, et "l'Etang de Madame".Le château existant date du siècle dernier. Un château un peu plus ancien se situe aux Fontenelles.
Outre l'activité locale liée aux foires, trois moulins, dont deux de minoterie (l'Epervier et La Corbelière) et un de tissage de laine (le Grand Moulin), s'établirent le long de la Sèvre.
De nombreux chemins, dont d'anciennes voies romaines, facilitaient également l'activité. Le "chemin des saulniers" notamment empruntait la vallée, et subsiste en grande partie, sous forme de route ou de chemin.
Les guerres de religion marquèrent profondément la région: les excès du clergé, comme ceux de la noblesse ont créé un terrain favorable au Calvinisme.
Celui-ci a apporté l'instruction au peuple, par l'apprentissage de la lecture et l'écriture, avec comme support la Bible et l'Evangile.
Au plus fort de la Réforme, les protestants représentaient les deux tiers de la population. Fortement réprimés lors des dragonnades, leur nombre a diminué, et il en subsista une forme d'anticléricalisme.
De cette époque datent les nombreux cimetières familiaux protestants, qui jalonnent la campagne environnante.
La localité de Sainte Néomaye a accordé un accueil favorable à la Révolution, à tel point qu'un éphémère canton de Ste Néomaye a existé à partir de 1790. On y planta un "Arbre de la Liberté", symbole d'une volonté de laïcisation de la vie publique, et qui survécut jusqu'à un rude hiver des années 1930. |